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Google Trends le démontre clairement : depuis 2004, l’intérêt pour le design UX n’a cessé de croître, se renforçant même avec l’émergence de l’Internet des objets (IoT) (Conclusion).

Une parfaite connaissance de l’utilisateur, de ses besoins comme de son comportement, est la clé d’un design réussi.

Les méthodes requises par une pareille science sont cependant le plus souvent hors de portée des start-up, dont les moyens matériels sont limités. La solution consiste alors à alléger la documentation et à se concentrer sur l’essentiel : le produit.

Cette quête d’efficacité se retrouve dans le livre lui-même. Une poignée de courts paragraphes, agrémentés d’une citation et de quelques illustrations de la main de l’auteur, sont tout ce qui constitue l’exposé de chacun des sujets abordés, dont l’approfondissement devra passer par la lecture des références bibliographiques mentionnées en fin de chapitres.

L’auteur reconnaît néanmoins que la course à la réduction des coûts à laquelle ont pu conduire la méthode Agile et ses différentes déclinaisons s’est parfois soldée par un résultat contraire à celui escompté. D’où le profit que ces dernières peuvent retirer du design UX, en particulier lors de la phase de validation (prototypes et tests utilisateur) (chapitre 2, paragraphe 8).

Parmi la production foisonnante d’ouvrages consacrés au design UX, celui-ci se distingue par le fait qu’il ne s’arrête pas au design UX à proprement parler, mais montre comment ce dernier peut aider l’entreprise à se positionner face à la concurrence. Afin d’attirer à elle et fidéliser de nouveaux clients, l’entreprise devra choisir entre au moins deux stratégies qui auront sur le quotidien de ces derniers des conséquences radicalement opposées.

Largement utilisé par les réseaux sociaux, le design persuasif consiste à agir sur le levier émotionnel afin de faire naître une addiction.

En offrant un service à forte valeur ajoutée, la seconde stratégie, contrairement à la précédente, libère du temps pour l’usager. C’est une démarche semblable qu’en conclusion de son ouvrage, l’auteur appelle de ses vœux. Elle préfigure un avenir où le design UX, étant parvenu à délivrer l’individu de ses dernières tâches aliénantes, acquerrait une nouvelle dimension, celle d’un « UX-éthique » ! (Conclusion.)

L’utilisateur au centre du design UX

À rebours de la démarche traditionnelle de l’industrie cherchant à imposer sur son marché de nouveaux produits directement issus de l’innovation technique (chap. 3 §3), le Design Thinking fait dépendre ses réalisations d’une connaissance précise de l’utilisateur (chap. 1 §1).

Celle-ci peut être acquise par la mise en œuvre de deux types de méthodes complémentaires : d’une part, celles relevant de la statistique (chap. 1 §3), d’autre part, celles inspirées par l’ethnographie (chap. 1 §3, chap. 3 §7, chap. 5 §4). Elle servira de base à la création de personas, clients fictifs mais représentatifs de la cible de l’entreprise (chap. 1 §3).

Dans le domaine du design, l’innovation résulte souvent de l’identification de besoins non connus de l’utilisateur lui-même (chap. 5 §2, 3). Le Job To Be Done invite le designer à focaliser son attention non pas sur le produit, mais sur la mission que celui-ci est censé remplir (chap. 5 §5). Cette dernière consistera généralement à résoudre un problème rencontré par l’utilisateur lors de l’accomplissement de ses tâches et révélé par les « insights » ou la customer journey (chap. 1 §4). Une première proposition émergera alors de la mise en regard des « pains » et « gains » par le biais d’un empathy map (chap. 1 §3) ou d’un atelier Value Proposition Design (chap. 5 §6). Un test utilisateur permettra ensuite d’évaluer la pertinence de la solution envisagée (chap. 1 §7).

Si des problèmes subsistent, leur présence peut s’expliquer par une prise en compte insuffisante des contraintes pesant sur l’utilisateur. Chacune d’elles est liée à l’un des trois systèmes humains : perceptif, cognitif, moteur (chap. 6 §1).

Ainsi, d’après la théorie de la Gestalt, une modification mineure dans un design graphique peut avoir des effets importants sur l’interprétation du message par son destinataire (chap. 6 §2).

Des techniques particulières (Chunking) doivent être employées pour faciliter le travail de la mémoire à court terme dont les capacités sont bornées (chap. 6 §3).

Enfin, l’usage d’une main unique dans la manipulation d’un smartphone a considérablement réduit la surface de la zone atteignable de l’écran (chap. 6 §4).

Le passage de l’identification du besoin au déclenchement de l’acte d’achat pourra se réaliser si l’on parachève notre connaissance du comportement humain en nous intéressant à une autre de ses composantes : la psychologie. Elle intervient en effet de manière déterminante dans le processus de conversion. Celui-ci est constitué de quatre étapes résumées dans l’acronyme AIDA (chap. 9 §3). A comme Attention : l’UX-onboarding privilégie l’épure lorsqu’il s’agit de capter l’attention d’un nouvel utilisateur (chap. 7 §8). I comme Intérêt : première étape du modèle Hooked, « le déclencheur est le stimulus qui donne envie d’utiliser le produit » (chap. 7 §5). D come Désir : en s’appuyant sur le jeu en tant que phénomène addictif, la gamification fidélise l’utilisateur (chap. 7 §4) et ce, d’autant plus que la valeur des récompenses est variable (chap. 7 §5). A comme Action : un usage judicieux du contraste met en avant les éléments clés du design afin de guider le prospect vers le call-to-action (chap. 6 §1).

Design UX et « agilité »

Apparue au milieu des années 1990, la méthode de gestion de projet Agile remet en question le traditionnel cycle en V de l’industrie du logiciel (chap. 2 §1).

Livrer le plus tôt possible un produit utilisable à défaut d’être complet – un produit minimum viable, selon le terme qu’emploie le Lean Startup pour designer un concept équivalent (chap. 3 §1, 2) – est son principal objectif. Les versions s’enchaînent ensuite, chacune améliorant la précédente grâce aux nouveaux éléments apportés dans l’intervalle au designer par le client. Elles sont élaborées lors d’un sprint de deux à quatre semaines (chap. 2 §3) que Google a néanmoins réussi à ramener à cinq jours. Le Design Sprint dédie en effet un jour de la semaine à une étape précise de la gestion de projet (chap. 4 §5). Les boucles d’itération hebdomadaires font se succéder les phases de réflexion, de production et de validation que l’on retrouve en Lean UX sous l’aphorisme « Think, Make, Check » (chap. 3 §5). Le cycle se termine par la soumission d’un cobaye à un prototype dont la nature éphémère exige qu’il soit facile et rapide à fabriquer (chap. 1 §6).

Le souci de réactivité qui caractérise la méthode Agile laisse peu de place aux livrables autres que le produit qu’ils ont pour but de décrire. Les gains de temps et d’argent qu’elle permet de réaliser en privilégiant ainsi les « outcome » au détriment des « output » (chap. 2 §2, chap. 3 §6) font qu’elle est compatible avec les moyens modestes des entreprises naissantes.

Les méthodes de design UX seront réduites à l’essentiel (chap. 3 §6) : les user stories tiendront lieu d’expression de besoins (chap. 2 §5) et les tests utilisateur se feront sur le terrain (chap. 3 §7) en mode « guerilla » (chap. 1 §7).

Ces derniers sont, selon l’auteur, l’un des apports des UX designers à l’organisation d’un projet Agile (chap. 2 §8). Le succès d’un design est en effet le résultat d’une coopération étroite entre les différentes compétences existant au sein de l’entreprise. Ceci ne sous-entend pas nécessairement une équipe imposante – pour le président et fondateur d’Amazon, d’ailleurs, huit collaborateurs est un maximum ! – (chap. 2 §10.) Les start-up compenseront ainsi la faiblesse de leurs effectifs en recherchant prioritairement des profils généralistes (chap. 1 §1, chap. 10 §3). On retrouvera ces derniers parmi les designers intervenant au sein des squads. Par leur mode de fonctionnement autonome et leur souplesse, ces équipes de quatre personnes s’insèrent parfaitement dans les entreprises de petite taille (chap. 11 §3).

Le design UX en entreprise

Si la réussite d’un design est liée à la connaissance de l’utilisateur, la mise en œuvre efficace d’une plus globale stratégie UX exige en outre celle de l’entreprise elle-même et de la concurrence (chap. 8 §5).

Identifier ses valeurs (chap. 8 §2) ou sa personnalité (chap. 11 §1) et les faire connaître par le biais de campagnes de communication ou du design de ses produits est un premier moyen pour l’entreprise de se positionner sur un marché fortement concurrentiel.

En ciblant la même clientèle que ses concurrentes, l’entreprise fait le choix de l’affrontement. En privilégiant au contraire un marché de niche (chap. 8 §3), elle a face à elle des clients certes moins nombreux, mais également moins convoités.

Le choix du produit ou du service répond à la même logique : plutôt que de nager en « océan rouge », au milieu de nombreux poissons se disputant une pitance suffisant à peine à les nourrir, l’entreprise pourra avoir davantage intérêt à partir à la conquête des « océans bleus » encore inexplorés (chap. 8 §4). À condition que ces espaces renferment bel et bien un marché potentiel…

Cela peut en effet ne pas être le cas et les grandes multinationales ne sont pas les plus à l’abri d’erreurs de jugement, comme le démontre Google avec Google+ et ses Google Glass (chap. 10 §5).

Les échecs commerciaux qui en résultent ne sont cependant pas nécessairement synonymes de faillite. Pour les entreprises ayant choisi de procéder par essai-erreur (chap. 1 §1), ils sont même l’occasion pour elles de revoir et d’affiner leur stratégie. En allant jusqu’à opérer un pivot (chap. 3 §4), elles peuvent espérer retourner complètement la situation à leur avantage. Le « changement radical dans le produit ou dans le modèle économique » (chap. 3 §4) qu’il implique démontre que ce sont les entreprises les mieux capables de s’adapter rapidement à leur environnement – généralement les start-up – qui tireront le plus grand bénéfice d’une stratégie de design UX.

Ouvrage écrit par deux authentiques chercheurs, il hérite de ces derniers son originalité et ses qualités.

Rigoureux, il ne traite que de méthodes reposant sur de solides fondements scientifiques, présentées selon un plan précis et efficace permettant d’en explorer toutes les facettes.

Érudit, il mentionne systématiquement, pour chaque méthode, les travaux qui en ont défini les bases théoriques et des études qui les ont mises en application.

La pratique est en effet un point auquel le livre accorde une importance particulière. Elle est rendue possible par des informations, conseils et outils.

Le coût et la complexité inhérents aux méthodes traditionnelles risquant d’en empêcher l’adoption, le praticien pourra y préférer une des 65 solutions « guérilla » que le livre a choisi de décrire en détail dans cette deuxième édition.

Celui-ci sera profitable autant au débutant, qui y découvrira une sélection pertinente de méthodes de design UX et sera assisté dans leur mise en œuvre, que le designer expérimenté, qui y trouvera de quoi consolider ses connaissances théoriques.

Pionnier de l’utilisabilité à la fin des années 1990, Alain Robillard-Bastien rappelle, dans sa préface, qu’à cette époque, son métier consistait autant à expérimenter les innovations tout droit sorties des cerveaux d’une poignée d’ingénieux designers, qu’à s’employer à convaincre ses clients des bénéfices qu’ils pouvaient en attendre.

Tandis qu’elle débordait du cadre strict des interfaces homme-machine pour s’intéresser plus largement aux différents moyens d’améliorer l’expérience utilisateur, l’utilisabilité, devenue design UX, faisait face à une demande de plus en plus importante.

La théorie y répond aujourd’hui par une production de qualité alors que la pratique continue de pâtir d’un manque de rigueur.

Si celui-ci était, à l’origine, lié au défaut de maturité d’une discipline émergente, il s’explique désormais par l’arrivée dans le métier d’une génération de designers novices. En effet, ces derniers ne peuvent pas bénéficier du fruit de l’expérience de leurs aînés, car ceux-ci sont trop sollicités pour trouver le temps de réfléchir à l’élaboration de bonnes pratiques ou à leur diffusion.

L’organisation rationnelle et la caution scientifique qu’offre le livre peuvent prétendre combler ce manque, tandis que l’accent mis sur les aspects pratiques aidera le lecteur à aborder le design UX de manière parfaitement opérationnelle.

Clarifier le propos

« Parce que l’expérience utilisateur revêt toute la complexité de l’expérience humaine », le design UX ne se laisse pas facilement définir. Afin d’user de ce dernier à bon escient, on doit toutefois au moins être capable d’en délimiter les contours. La conception largement partagée selon laquelle il est « le résultat de l’interaction entre trois éléments : l’utilisateur, le système et le contexte » pose les fondements du modèle de Mahlke. Celui-ci améliore le modèle de Hassenzahl, lequel distingue, d’une part, les aspects pratiques et objectifs de l’expérience et, d’autre part, ses aspects affectifs et subjectifs. Le modèle de Karapanos enrichit les précédents en y ajoutant la dimension temporelle. Il nous enseigne en effet que l’expérience utilisateur ne doit pas être évaluée seulement lorsque celui-ci prend possession du produit, mais tout au long de la vie de ce dernier (Introduction au design UX §2).

Poursuivant la tâche qu’il s’est assignée d’assujettir à un cadre solide une discipline au contenu mouvant, le livre construit, à partir d’une définition formelle de la conception centrée sur l’utilisateur (ISO 13407 et ISO 9241-210) (Introduction au design UX §1), un ensemble de catégories (planification, exploration, idéation, génération, évaluation) représentant de façon schématique les « cinq phases du processus de conception », au sein desquelles il répartit les différentes méthodes (Méthodes de design UX §1).

Celles-ci sont décrites dans des fiches respectant un plan globalement identique qui en détaille, pour l’essentiel, l’historique, la raison d’être et la mise en œuvre.

À l’intérieur d’une section, la présentation systématique sous forme de liste ou de tableau des diverses modalités d’un concept particulier permet de découvrir celles-ci d’un simple coup d’œil avant d’en apprendre davantage à leur sujet dans les quelques lignes qui suivent leur dénomination. À titre d’exemples, citons les techniques d’entretien (partie B fiche 4 §1 et 3) et les questions à poser (part. B f. 4 §3) ; les formes d’observation (part. B f. 6 §3) et les types d’observateurs (part. B f. 6 §4) ; une panoplie de sondes culturelles (part. B f. 8 §1) ; une liste (sur trois pages) de jeux de cartes d’idéation (part. C f. 10 §3) ; une typologie des personas (part. C f. 13 §3) ; des méthodes de tri de cartes (part. D f. 20 §3) ; les principales échelles de mesure de l’utilisabilité (part. E f. 23 §3) ; une sélection d’instruments d’évaluation de l’expérience émotionnelle subjective (part. E f. 25 §3).

Des énumérations, également sous forme de listes à puces, ainsi que des phrases simples et courtes contribuent tout autant à une lecture efficace de l’ouvrage.

Convaincre par des arguments scientifiques

Cette remarquable structuration du plan, reflet d’une pensée claire et précise, n’est pas la seule qualité que le livre a héritée du profil universitaire de ses auteurs. Tel un document scientifique, il fait dépendre la fiabilité des méthodes qu’il a choisi de nous présenter des travaux de recherche ayant présidé à leur élaboration. Ceux-ci sont cités systématiquement sous la forme de références à des articles (en grande majorité) ou à des ouvrages. Au sein de la fiche concernée, on retrouve ces dernières rassemblées, en nombre impressionnant, dans un paragraphe conclusif après avoir été mentionnées une première fois, pour celles se rapportant aux travaux originels dans un paragraphe initial justement intitulé « Fondements théoriques », pour les autres dans les paragraphes succédant à celui-ci.

Une fois la méthode présentée de façon formelle, les études scientifiques sont de nouveau convoquées afin d’illustrer sa mise en œuvre (paragraphe « Exemple d’application ») ou de guider celle-ci par le biais de préconisations : nombre de participants à un entretien (part. B f. 4 §3) et à un tri de cartes (part. D f. 20 §3) ; longueur d’un questionnaire (part. B f. 7 §3).

Parce que « les institutions académiques ont souvent des comités d’éthique en interne », les auteurs sont d’autant mieux qualifiés pour nous rappeler que le designer UX doit en outre se soumettre à des règles de bonne conduite (part. A f. 3 §1), surtout lorsque celles-ci sont inscrites dans la loi, à l’image du Règlement général sur la protection des données (RGPD) (part. A f. 3 §4).

Contraints par leur profession de chercheur à être constamment à l’écoute des dernières créations produites dans leur domaine d’expertise, ils sont également en mesure de nous faire profiter des techniques les plus récentes : sondes culturelles, dont le principe même date d’à peine plus de vingt ans (part. B f. 8 §1) ; échelle d’utilisabilité DEEP, créée en 2012 (part. E f. 23 §4).

Habitués à employer le vocabulaire de leur profession, les auteurs oublient trop souvent de l’expliquer. Afin de combler cette lacune, un glossaire pourrait, dans une prochaine édition, répertorier les termes techniques, qu’ils soient déjà traduits ou commentés dans le cœur de l’ouvrage (« vividness effect », « self-disclosure », « oblique strategies ») ou non (heuristique, échelle Likert). La plupart des anglicismes pourraient aisément être remplacés par des équivalents français (« feedback », « sitemap », « guideline », « portfolio », « toolkit », « sketch », « pattern », « template », « buzzword », « low cost », « quick and dirty », « look and feel », etc.) ou au moins accompagnés d’une traduction (comme c’est le cas pour « stakeholder »). Enfin, le jargon est certainement évitable (holistique, expérentiel, guidance).

Encourager la mise en application

Pour érudit qu’il soit, le livre ne se cantonne pas à un cours magistral, mais tâche au contraire de répondre aux questions pratiques que se poserait le lecteur désirant mettre en œuvre l’une des méthodes qu’il décrit.

La façon dont ces dernières sont présentées permet d’obtenir directement l’information recherchée. Les fiches contiennent en effet tout le savoir utile à la compréhension des méthodes qu’elles décrivent. Pour cette raison, on ne s’étonnera pas de voir un même sujet connexe développé à l’identique dans deux fiches distinctes : photo-élicitation (part. B f. 4 §3 et f. 5 §3) ; tri des idées, matrice de priorisation et matrice multicritère (part. C f. 9 §3 et f. 10 §4) ; nuages de mots (part. E f. 21 §3 et f. 22 §4) ; choix du mode de passation et recrutement des utilisateurs (part. E f. 23 §4 et f. 24 §4).

Les caractéristiques essentielles d’une méthode sont résumées dans la double-page introductive de la fiche la décrivant. Ce sont son principe, les personnes concernées, le lieu où elle se déploie, le moment où elle intervient ainsi que les grandes étapes qui la constituent.

Sa pertinence selon les projets trouve des éléments de réponse dans la liste de ses avantages et limites et dans les indications données en début de fiche quant au temps et à l’expertise qu’elle requiert.

Résolus à ne pas s’en tenir à la théorie, les auteurs dispensent à l’occasion quelques astuces permettant de tirer le meilleur profit d’une méthode.

Dans le même esprit, ils vont jusqu’à faire une partie du travail incombant au praticien en lui fournissant des modèles-types de supports utilisables dans ses relations avec ses interlocuteurs. Les questions et consignes viennent soutenir la communication orale : par exemple, questions aux parties prenantes (part. A f. 1a §1), directives pour la rédaction d’un journal de bord (part. E f. 28 §3), introduction à un test utilisateurs (part. E f. 30 §3). La communication écrite s’appuie sur des questionnaires (part. A f. 2 §2, part. E f. 23 §4, f. 24 §3 et 4, f. 29 §3), des synthèses (part. B f. 4 §3 et f. 7 §3, part. E f. 26 §5) et des écrits officialisant un accord (part. A f. 2 §2 et f. 3 §3).

Conscients que la première – et sans doute la plus grande – difficulté à laquelle le designer UX devra faire face sera de convaincre un client de l’utilité d’une méthode dont celui-ci ignore presque tout et ne perçoit pas nécessairement les gains à court terme, les auteurs donnent des conseils quant à l’attitude à adopter dans cette situation (part. A f. 1a §1) ainsi que, pour chaque méthode, une liste d’arguments à mettre en avant.

Principaux freins à leur adoption aussi bien par le client que par le designer, le coût et la complexité associés aux méthodes de design UX ont conduit les auteurs, dans cette deuxième édition, à accompagner la présentation d’une méthode par celle d’une ou plusieurs solutions « guérilla » de substitution. Forgé en 1994 par l’influent designer Jakob Nielsen, ce terme désigne une technique susceptible d’être utilisée en lieu et place d’une méthode traditionnelle. Elle peut être vue comme une version simplifiée de cette dernière, poursuivant les mêmes objectifs, mais requérant des frais et des efforts moindres, tout en offrant des résultats d’une fiabilité acceptable.

Des outils en ligne permettront au designer d’accroître son efficacité et ainsi de réduire, là encore, le coût d’application d’une méthode, d’autant qu’une majorité d’entre eux sont gratuits. On peut mentionner les cartes méthodes (Méthodes de design UX §1), les logiciels de maquettage (part. D f. 18 §3), les outils graphiques de création d’experience maps (part. C f. 12 §3) et de storyboards (part. D f. 19 §3), les tests utilisateurs automatisés (part. E f. 30 §3) et les questionnaires en ligne (part. B f. 7 §3).

L’importance que le livre accorde à la mise en pratique se reflète avant tout dans son souci de maintenir le lecteur dans une attitude active. Les quelques questions qui lui sont posées en fin de fiche le conduiront à relire les passages qu’il aura mal compris. Il pourra en outre s’inspirer de l’étude présentée comme exemple d’application d’une méthode pour en réaliser sa propre mise en œuvre à partir des instructions détaillées qui lui sont données dans l’exercice qui clôt la fiche.

Le développement du streaming et l’effondrement parallèle des ventes de CD illustrent parfaitement l’évolution profonde que connaît aujourd’hui la société de consommation : une préférence pour des « services basés sur l’abonnement, la personnalisation et le partage communautaire » au détriment de l’acquisition de biens manufacturés (Introduction §6).

L’expérience revêt, du même coup, une importance capitale expliquant, sans doute, l’engouement récent (en France, en tout cas) pour le design d’expérience utilisateur (design UX), lequel ne va pas sans véhiculer un grand nombre de malentendus, comme c’est le cas pour le terme plus générique de « design » (Intro. §1).

Associé le plus souvent, dans l’esprit du grand public, aux seuls aspects graphiques, « le design est une discipline orientée sur la résolution de problèmes » (Intro. §1). Pour accomplir cette tâche, le design UX s’appuie sur deux méthodes. « Le design centré sur l’utilisateur tend à définir le produit ou le service à partir des attentes, des besoins (formulés ou non) et des capacités des utilisateurs » (je souligne) (Intro. §3), ce qui, naturellement, suppose une parfaite connaissance de ces derniers.

Le design thinking, axé sur l’innovation (Intro. §1, chapitre 1 §4), met en avant un processus en double diamant, alternant phases de réflexion et phases de finalisation (chap. 1 §2).

En conséquence, le design UX, dans sa mise en œuvre, sollicitera aussi bien l’utilisateur que le client. La connaissance de la psychologie et des habitudes du premier importera autant que celle des informations déjà en la possession du second ; l’innovation sera le fruit de la confrontation des idées de tous les acteurs ; le résultat final tendra à concilier les attentes de l’utilisateur et les objectifs et contraintes du client.

Observer et comprendre

Le phénomène de dématérialisation évoqué précédemment, quoique réel, n’en est pas, pour autant, absolu : à l’ère du multicanal et du cross-canal, une transaction est le résultat d’une succession d’interactions effectuées en différents points de contact, physiques aussi bien que virtuels (Intro. §4 et 5).

À la complexité du parcours client, prise en charge par le design de service et l’expérience passerelle (Intro. §5), s’ajoute celle de l’expérience elle-même. Éminemment subjective, dépendant du contexte, évoluant dans le temps (chap. 3 §2) et tributaire du processus de fabrication et de reconstruction du souvenir (Intro. §2), elle requiert, pour son analyse, un arsenal de méthodes. Si le marketing et la data science ont précédé le design UX dans l’utilisation de nombre d’entre elles, l’objectif poursuivi n’est cependant pas le même : pour les premiers, « la recherche se limite à décrire les comportements » quand le design UX cherche à « comprendre les motivations profondes et ultimes des utilisateurs » (chap. 3 §2).

Le livre, s’inspirant des travaux d’Indi Young, propose un classement de ces différentes techniques en fonction du type d’informations qu’elles permettent d’obtenir (chap. 3 §3).

Celles relevant de l’idéation peuvent être regroupées selon le degré d’implication à l’étude qu’elles attendent de la part de l’utilisateur cobaye.

Le livre présente ainsi trois méthodes de pure observation – shadowing, fly-on-the-wall et one-day-in-a-life – dont il nous explique, en outre, la mise en pratique en ce qui concerne les préparatifs, le choix du lieu et la prise de notes (chap. 3 §5).

Le chapitre 3 s’ouvre, de manière très pertinente selon moi, par un avertissement au lecteur, exhortant celui-ci à proscrire tout « jugement » et à « garde[r] l’esprit ouvert » (chap. 3 §1). Cette mise en garde prend tout son sens lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre les méthodes fondées sur l’échange verbal entre enquêteur et participant, telles que l’interview et l’entretien ethnographique. Là encore, des éléments nous sont apportés concernant le recrutement, la prise de notes, la transcription et l’analyse. Ils sont complétés par la présentation de deux techniques, QQOQCP et « cinq pourquoi », susceptibles de nous aider à effectuer une collecte d’informations efficace (chap. 3 §5).

Les méthodes d’évaluation s’intéressent à la façon dont le produit, en l’occurrence ici le site web, est perçu par l’utilisateur. La version en production, lorsqu’elle existe, nous fournira de premières informations précieuses à travers les « Web Analytics » et les enquêtes de satisfaction (chap. 3 §4), tandis que la version en développement sera évaluée à partir de tests utilisateur.

Consciente des difficultés que ces derniers peuvent poser en termes d’organisation, l’auteur reconnaît que, selon les étapes ou les particularités du projet, on peut se passer de la présence physique du designer ou recruter les testeurs dans une population plus large que celle parfaitement représentative de la cible en optant, selon le cas, pour des tests à distance ou effectués dans un cadre informel, à l’image du guerilla testing ou du friends and family (chap. 5 §10).

Parce qu’il facilite la production de nouvelles idées en leur donnant une forme concrète (chap. 5 §1), le prototype est l’outil idéal pour cette étape du processus de design. Il présente toutefois l’inconvénient d’être coûteux à réaliser, d’autant que le travail fourni à cet effet ne sera en général pas capitalisable pour la construction de la version définitive du produit. D’où l’idée de se dispenser de prototypes dans un premier temps.

Les méthodes de « prétotypage » reposant sur la simulation d’une machine par un être humain, telles que celles qui sont présentées dans l’ouvrage (Turc mécanique, magicien d’Oz) sont plus adaptées pour tester des automates que des sites web (chap. 5 §2).

Le prototype papier, qui n’est pas plus onéreux, se révélera, au contraire, d’une grande utilité pour valider un système de navigation (chap. 5 §4).

La composition et les interactions de la page web seront définies respectivement dans un wireframe (chap. 5 §5) et une maquette interactive (chap. 5 §6).

Les étapes du design n’étant pas cloisonnées (chap. 1 §3), on ne s’étonnera pas de la présence du designer graphique lors de l’élaboration de ces deux derniers prototypes (chap. 5 §2), avant même celle de la maquette graphique (chap. 5 §7), prototype ultime dont il est le principal artisan.

Écouter et communiquer

Nous avons vu jusqu’ici que les différentes études étaient conduites par le designer, même lorsque l’utilisateur prenait une part active à celles-ci. Cependant, afin d’accroître la quantité ou la qualité des informations recueillies, il peut être nécessaire de laisser à ce dernier une plus grande marge de manœuvre. La méthode mise au point par Anders Ramsay consistant, d’une part, à demander à chacune des parties prenantes de traduire par un dessin sa vision du projet et, d’autre part, à attribuer des voix aux propositions de ses collègues permet ainsi de dissiper les incompréhensions que font généralement naître les interviews (chap. 2 §2).

Un journal de bord tenu de manière autonome par un utilisateur permet, quant à lui, de corriger les biais liés aux conditions de laboratoire dans lesquelles se déroulent les entretiens ou les tests utilisateur (chap. 3 §5).

L’analyse des informations collectées au sujet des utilisateurs permettra de révéler les profils-types dont ils procèdent. Les principes de construction de tels personas sont assez bien décrits dans le livre qui, au passage, bat en brèche certaines idées reçues à leur sujet (échelles Likert, personas comme « activité en soi ») (chap. 3 §6).

Les personas serviront de point de départ à la phase d’idéation, laquelle trouve dans la profusion d’idées le plus efficace générateur de solutions. Elle s’appuiera, pour cela, sur les ateliers de design. « Ils sont tous basés sur la suspension du jugement (absence de critiques), la recherche de choses non connues et la collaboration et prise en compte de tous les participants » (chap. 4 §1). Le livre nous en donne les détails pratiques quant à leur préparation (chap. 4 §3), avant d’en présenter succinctement quelques modalités : brainstorming, Six-to-One, Crazy Eights, charrette, design studio (chap. 4 §4).

Dans ces ateliers, la concision d’un dessin trouvera plus de force argumentative qu’un long exposé. Aussi, l’auteur n’y va pas par quatre chemins : « on ne peut pas revendiquer le titre d’UX designer si l’on ne pratique pas et si l’on ne maîtrise pas la technique du croquis ». Ainsi se voit justifié le fait que pas moins d’une dizaine de pages, abondamment illustrées des carnets de croquis d’Eva-Lotta Lamm, soient entièrement consacrées au B.A.-BA du sketching (chap. 4 §5).

Les idées ainsi produites passent, enfin, par le filtre de l’évaluation, à travers une méthode dédiée telle que la revue de design, les six chapeaux de la réflexion ou la matrice de décision (chap. 4 §6).

L’innovation étant au cœur même de la phase d’idéation, celle-ci s’applique difficilement, selon moi, à la conception de sites web, fortement contrainte par un ensemble de standards et de conventions. Elle doit être cantonnée à la création d’éléments originaux et non structurants destinés à faire naître une émotion chez l’internaute, à condition toutefois, pour être efficaces, de respecter six critères résumés par Chip et Dan Heath dans l’acronyme mnémotechnique SUCCES (chap. 3 §9).

L’organisation des informations au sein d’un site web est, en revanche, propre à celui-ci et d’autant plus efficace qu’elle reflète fidèlement le schéma mental du public cible. C’est pourquoi cette tâche, préalable à l’échafaudage de la structuration du site (chap. 4 §7), sera confiée à un groupe d’utilisateurs potentiels par le biais d’une méthode de tri de cartes dont un cas d’étude met bien en évidence la pertinence (chap. 3 §5).

Concilier et synthétiser

L’intérêt porté à l’utilisateur lors des groupes de travail ou des observations menées dans le cadre des recherches primaires ne doit pas faire oublier que le contenu et le contexte occupent, dans le projet, une place tout aussi importante (chap. 1 §1).

Le contenu (à jeu égal avec le service) constitue la motivation première du visiteur d’un site web. La stratégie de contenu en précisera le rôle (chap. 4 §7).

Pour cela, elle s’appuiera notamment sur les informations fournies par l’inventaire et l’analyse de contenu en ce qui concerne les éléments déjà détenus par le client (chap. 2 §2).

C’est ce dernier qui détermine le contexte. Celui-ci est d’une importance cruciale, en particulier lors de l’initiation du projet ; en parlant du design centré sur l’utilisateur, l’auteur insiste sur le fait qu’« il ne s’agit pas de concevoir un produit ou un service à partir des attentes ou des besoins des utilisateurs. Le point de départ de tout projet repose sur la volonté d’un commanditaire […] de créer un produit ou un service » (Intro. §3).

Le cahier des charges ne suffira pas, en général, à définir assez précisément les objectifs du client (chap. 2 §1), d’où la nécessité de le compléter par une interview des parties prenantes. Dans un souci de pragmatisme, le livre, puisant dans un article de Steve Baty, nous donne une liste de règles essentielles à respecter afin d’en tirer le meilleur profit (chap. 2 §2). Les principes de design que ces objectifs permettront d’établir serviront de guide tout au long de l’avancement du projet (chap. 2 §4).

Celui-ci devra, en outre, être conduit dans les limites d’un budget par définition contraint. Dans un environnement, comparable à celui d’une start-up, où l’équation budgétaire est difficile à résoudre, les solutions avancées par les quelques designers interrogés réclament toutes des sacrifices ; qu’ils portent sur le nombre (chap. 4 §8) ou le niveau de détail des livrables, sur l’exhaustivité des tests ou la richesse des fonctionnalités (chap. 6 §1). De telles économies permettront, cependant, d’obtenir des résultats tangibles dans un délai court, que ce soit dans le cadre d’un sprint inspiré des méthodes Agile (chap. 6 §1 et 2) ou d’un hackaton (chap. 6 §2). Si ce dernier part d’une idée, un elevator pitch permettra d’en vérifier la viabilité en posant les questions relatives à la cible, à la concurrence et au retour sur investissement (chap. 6 §2), auxquelles répondront respectivement le Value Proposition Canvas (chap. 6 §2), le benchmarking (chap. 4 §2) et le Business Model generation (chap. 2 §3).

Une fois clairement identifiés les souhaits de l’utilisateur et les objectifs et contraintes du client, « la difficulté consiste à faire se rencontrer la stratégie des uns avec la réalité des autres » (Intro. §3). En faisant apparaître les lacunes ou, au contraire, les fonctionnalités inutiles d’une application, les diagrammes d’alignement traditionnels (chap. 3 §7), déduits de la cartographie de l’expérience (chap. 3 §6), ou leur version multicanal mise au point par Rod Farmer (chap. 3 §8) contribueront beaucoup à sa résolution.

En conclusion

L’année 2012 de publication de la première édition du livre, le premier en langue française à traiter du design UX, illustre à elle seule l’état d’ignorance dans lequel cette discipline se trouvait, en France, jusqu’à une date récente. En à peine quelques années, elle a plus que comblé son déficit en notoriété, au point que plus aucune entreprise ne peut aujourd’hui en méconnaître l’importance (Conclusion §2).

Plutôt que d’étudier en profondeur quelques-unes des méthodes les plus représentatives du design UX, le livre a pris le parti de livrer un aperçu de celles utilisées à l’heure actuelle, sans entrer dans le détail, mais renvoyant vers les ouvrages ou articles fondateurs le lecteur intéressé.

Cette règle n’est toutefois pas appliquée de manière stricte : des conseils pratiques sont donnés pour la mise en œuvre de quelques méthodes (interviews, personas, sketching, tests).

Les références bibliographiques ou en ligne, en nombre impressionnant (plus de 150, au total), citées à la fois au cœur du chapitre et à la fin de celui-ci, dans deux paragraphes dédiés, démontrent autant l’érudition de l’auteur que la solidité des sources documentaires sur lesquelles le livre s’appuie et font toute la force de ce dernier.

Un autre aspect remarquable de l’ouvrage est qu’il aborde le design UX sous son aspect universel et pas uniquement sous l’angle de la conception de sites web, comme le titre de la collection (« Design web ») pourrait le laisser penser (chap. 5 §8 et 9, Intro. §7).

Enfin, à l’intention du lecteur désireux d’approfondir les premières connaissances en design UX qu’il aura acquises à la lecture de ce livre et des références déjà mentionnées, ce dernier offre une sélection de « webzines », de lieux d’échanges et de discussion (Ressources) et de formation (Concl. §1).

La bible du référencement, mise à jour annuellement. Un livre de plus de 600 pages tout y est : les balises HTML, le contenu textuel, la réputation, les images, les vidéos, le référencement mobile, les réseaux sociaux... l'auteur étant très clair, il parvient très bien à faire comprendre des notions parfois délicates.

Il convient parfaitement au débutant ainsi qu'au développeur plus confirmé (un rappel ne fait jamais de mal) et le sujet de référencement est tellement vaste qu'il est difficile de tout retenir. Un travail de longue haleine, le référencement ne se fait pas en une semaine, mais avec cet ouvrage vous aurez les moyens d'améliorer votre référencement et donc votre visibilité.

Grâce à ce livre, j'ai énormément appris et il m'a permis, à l'aide d'illustrations concrètes, de mieux comprendre le monde du SEO.

Le sous-titre « Principes et méthodes » exprime parfaitement le contenu de ce livre. Effectivement, l'ouvrage est constitué d'une succession de principes, tantôt nécessaires, tantôt utopiques, qui permettent d'obtenir un design d'expérience utilisateur adéquat pour chaque application. Ces principes sont accompagnés de méthodes présentées succinctement et dont les tenants et aboutissants sont bien expliqués.

Notons que l'auteure préfère utiliser les anglicismes lorsque la traduction francophone n'est pas pertinente, afin que l'on sache directement de quoi on parle et de pouvoir faire des rapprochements avec d'anciennes lectures, ainsi que des recherches plus fructueuses sur le sujet.

Tout au long des chapitres, on découvre les thèmes abordés par une alternance de définitions, d'explications, d'exemples et de manières de faire selon les nouveautés et le mode de vie actuel. Cela illustre l'importance de bien concevoir son design en fonction de ce que l'utilisateur veut réellement.

En vrac, l'ouvrage parle de la règle des cinq « Pourquoi ? », de déterminer les motivations ainsi que les attentes de chaque partie, de l'intervention de la mémoire, de la psychologie et de l'étude du comportement et même d'apprendre à dessiner pour arriver à la clef du « SUCCES ».

L'auteure, dont le CV est fortement orienté UX, n'est pas avare de citations, de liens vers ses références, etc. Preuve que la documentation n'a pas été négligée. L'ouvrage couvre avec aisance le monde du UX design qui n'est pas toujours bien compris de prime abord.

L'objet en lui-même est agréable à lire. Le livre est au format paysage et la mise en page est claire et colorée. Les exemples qui illustrent les chapitres sont bien adaptés et tous tirés de situations réelles. Au vu de leur c.v. respectifs les trois auteurs connaissent leur sujet et transmettent correctement leur savoir.

La méthode G.A.M.E. (Goals Action Merit Evaluation) ici présentée est assez succincte et les outils proposés (Cercle des buts, Pyramide des récompenses, etc.) plutôt basiques. Cependant, étant donné les champs d'application possibles (du management à la fidélisation de client en passant par la publicité) il eut été difficile d'être plus précis.
J'ai apprécié la seconde partie du livre où les auteurs expliquent les différents types de joueurs (Accomplisseurs, Explorateurs, Sociaux et les Tueurs) et les mécaniques de jeu leur correspondant (Jeu de rôle, Storytelling, Coopération et Compétition).
Une petite critique tout de même : l'utilisation du terme "Gamification" alors que l'équivalent français existe : "Ludification". Mais peut-on encore lutter contre les anglicismes dans le domaine de l'informatique ?

Un livre intéressant, même si, comme le résumé de l'éditeur le laisse déjà entendre, certains en font déjà sans le savoir. Ce livre a malgré tout le mérite d'expliquer les différentes mécaniques de jeu possibles en fonction des types de joueurs et des effets escomptés.

En conclusion je dirais que la ludification est une proposition intéressante pour dynamiser les interactions entre vos utilisateurs/membres/salariés et peut permettre à la majorité de trouver un regain d’intérêt à ce qu'ils font. Attention toutefois à doser le ratio buts/récompenses pour éviter de susciter l'effet inverse. Si les récompenses sont trop importantes, vous dilapiderez les bénéfices escomptés. Si les récompenses sont trop faibles au regard de l'investissement fourni, certains se sentiront manipulés et réagiront en conséquence (rejet, abandon,...).

Écrit par AvinashKaushik, l'un des gourous du Web Analytics, « Web Analytics 2.0 » est un excellent livre qui passe en revue les meilleures techniques et méthodes avancées de ce domaine du Web Analytics et de la mesure des performances des sites web.

Il ne s'agit pas d'un guide pour Google Analytics, ni d'un quelconque autre outil d'analyse de trafic, comme il ne s'agit pas non plus d'un guide pour ceux qui font leurs premiers pas avec la mesure et l'analyse des sites web, c'est un livre destiné aux experts du domaine.

Des sujets d'une importance capitale sont traités tout le long du livre. On y trouve des conseils sur le choix de l'outil du Web Analytics adéquat qui répond aux besoins de l'entreprise, les points à vérifier avant de signer avec un éditeur (dans le cas d'un outil payant) ou comment interpréter et prendre des décisions en se basant sur des indicateurs de performance qui varient selon la nature du site web en question.

On y apprend également comment analyser les performances des sites concurrents sans avoir accès à leurs données privées, ou comment analyser l'impact des réseaux sociaux, du mobile, ou de la vidéo sur l'ensemble des performances de l'entreprise. L'auteur explique également comment éviter les pièges cachés du Web Analytics, surtout quand il s'agit de la comparaison entre l'exactitude ou la précision des données collectées.

Le livre est accompagné d'un CD Rom qui contient plusieurs documents, poadcasts et vidéos sur le Web Analytics, ainsi qu'un coupon AdWords de 50 euros.

Rédigé par trois spécialistes français de Web Analytics qui ont déjà occupé des postes clés au sein de l'équipe Google Analytics chez Google, ce livre présente, comme son nom l'indique, Google Analytics, ses fonctionnalités de base, plusieurs techniques avancées de l'outil et un ensemble de cas pratiques biens détaillés.

Les auteurs commencent par nous faire découvrir ,dans la première partie du livre, les principes de base de Google Analytics, en expliquant toutes les étapes nécessaires pour une prise en main rapide de l'outil (de l'inscription et la mise en place du code de suivi, jusqu'au paramétrage de l'outil et l'organisation des différents rapports de celui-ci).

La 2e partie du livre est consacrée aux techniques avancées de l'outil comme la mise en place et la personnalisation des différents codes de suivi, la personnalisation de la collecte des données (à travers les valeurs et les variables personnalisées) ou l'analyse des différentes sources de trafic. Avec plein d'exemples de code et d'illustrations qui rendent la lecture très agréable.

La partie que j'ai appréciée le plus est la 3 e partie ; elle contient une vingtaine de cas pratiques très pertinents, issus de l'expérience des auteurs qui expliquent comment aborder certains aspects du Web analytique, toute en exposant les points forts et les limites de chaque solution.

Un livre que je conseille aussi bien aux débutants qu'aux intermédiaires qui vont sûrement apprendre plein d'astuces à travers les exemples du livres.

Ce livre s'adresse à ceux qui veulent lancer leurs premières campagnes AdWords et améliorer le trafic de leurs sites et par conséquent leurs ventes sur Internet.

Le livre contient une première partie théorique (que je trouve inutilement longue) qui présente des notions normalement connues par ceux qui comptent se lancer avec AdWords, comme les concepts de base du commerce électronique et du marketing en ligne. Cette partie présente également les principes théoriques d'AdWords et ce qu'il faut prendre en considération quand on confie la gestion d'une campagne AdWords à une agence.

La partie pratique du livre suit l'évolution d'une campagne AdWords qui dure 10 semaines et qui passe par les principales phases d'une campagne webmarketing (lancement de la compagne, développement de la clientèle, suivi des conversions, réduction des coûts ...). Chaque étape est composée d'un ensemble de fiches qui représentent chacune une étape du processus de création et d'amélioration continue de la campagne.

Le point fort de ce livre est de suivre l'exemple d'une société de confiserie qui exprime les différents besoins d'une quelconque entreprise ayant une activité en ligne. Ces besoins varient entre l'attraction de nouveaux clients en ligne en se positionnant sur les principaux mots clés de son domaine d'activité, l'amélioration des ventes durant les périodes de fêtes (gestion des campagnes saisonnières), et le ciblage des internautes / mobinautes qui se trouvent à proximité de leurs magasins (campagne adWords pour les mobiles, géolocalisation,.) .

Le livre cite également plusieurs exemples de sociétés qui ont pu améliorer considérablement leurs ventes en se basant sur des campagnes AdWords.

Pour faciliter le passage à l'action, le livre offre en collaboration avec Google un coupon de 50 ? pour tester les différents concepts appris tout au long de l'ouvrage.

Conclusion : un livre intéressant pour débuter avec Google Adwords.

« Le marketing en ligne » est un livre qui s'adresse à ceux qui veulent améliorer leurs activités par le biais des différents canaux de communication sur internet (blog, réseaux sociaux, podcast...).

Il s'agit plutôt d'une initiation destinée à ceux qui veulent avoir une présence sur Internet en général et sur les réseaux sociaux en particulier, là où leurs clients potentiels se trouvent, comme le souligne le livre.

Ce livre s'adresse principalement à ceux qui font leurs premiers pas sur le Web 2.0. Ceux qui savent déjà créer un blog ou administrer une page Facebook ou ceux qui utilisent régulièrement Twitter risquent de ne pas apprendre grand-chose, à part la découverte des outils, plug-ins et services qui faciliteront ces tâches ou allégeront leurs charges, qu'on trouve cités sur les pages du livre.

Malgré l'aspect généraliste du livre, on trouve à plusieurs reprises des détails très pointus qui aident les novices à se lancer rapidement dans ce monde 2.0. Ces détails varient entre le type du microphone que l'auteur conseille pour enregistrer un podcast, la marque d'une caméra ayant une bonne qualité à un prix abordable, même une sélection de plug-ins pour bien gérer un blog WordPress ou des services qui automatisent la publication sur les réseaux sociaux.

Le livre couvre la quasi-totalité des canaux de communication sur Internet, à commencer par les blogs et les podcasts, en passant par les réseaux sociaux (Twitter, Facebook et LinkedIn) et finissant dans le monde virtuel et sa plateforme phare Second Life.

Dans chaque chapitre, l'auteur cite un exemple concret d'une société qui a su profiter de l'outil étudié pour augmenter ses ventes, ou conquérir de nouveaux marchés.

Conclusion : ce livre constitue une bonne base de départ pour les personnes ou les entreprises qui veulent avoir une présence sur Internet et gérer leur image de marque d'une manière efficace.

De toute évidence, « Ergonomie des interfaces » constitue une référence dans son domaine. Il sera utile lors de toutes les phases d'un projet.

Tout d'abord, l'écriture est simple et claire, l'argumentation est précise et de nombreux exemples et références étayent les points abordés. Tout cela contribue à rendre la lecture agréable.

Le livre couvre tous les types d'interfaces : qu'il s'agisse d'applications Web ou de bureau, mais surtout, cette nouvelle édition prend en considération les applications tactiles (smartphones ou tablettes) rendant ainsi l'ouvrage particulièrement complet.

Découpé de façon intelligente (voir la table des matières), le livre mérite bien son sous-titre : « Guide pratique ». En effet, loin de se vouloir uniquement théorique, vous pourrez aller y chercher facilement toutes les informations utiles à chaque étape du développement. Dans le même esprit, les points abordés (parfois nombreux sur un même thème) sont parfaitement mis en valeur et donc aisément visualisables. Enfin, différentes « check-lists » vous seront très utiles dans vos projets.

Bien entendu, une bonne partie (si ce n'est la plupart) des conseils donnés pourront vous sembler évidents. Effectivement, même si certains points abordés reposent sur des études menées auprès d'utilisateurs, l'essentiel relève d'une certaine forme de bon sens. Néanmoins, lorsque l'on est plongé dans son projet (« la tête dans le guidon »), le fonctionnement de l'application nous semble tellement familière qu'il devient difficile de s'en détacher pour se mettre à la place d'un utilisateur découvrant le système. Dans ce cas, il est important de pouvoir s'appuyer sur ce livre pour prendre un peu de recul et voir les erreurs que l'on peut commettre.

Enfin, notez bien qu'il s'agit d'un livre sur l'ergonomie. C'est-à-dire l'utilisabilité d'une application : faire en sorte que n'importe quel utilisateur parvienne facilement à son but sans se perdre dans l'interface. En aucun cas, ne sont abordées les notions de design ou de graphisme. Vous apprendrez comment rendre votre application facile à utiliser, pas comment la rendre visuellement aboutie, ce qui est un tout autre sujet.

Pour conclure, ce livre est selon moi incontournable et à conseiller à tous les intervenants d'un projet. Il sera utile lors de toutes les phases du développement.

Le livre "Améliorer ses taux de conversion web" de Serge Roukine n'est pas ce que j'appelle un livre d'informatique. Je le classerais plutôt dans la catégorie "Web Marketing". Pour autant, je suis content de l'avoir lu et de le présenter à un public de développeurs.

La "conversion web" consiste à inciter les internautes d'un site web à passer à l'action pour réaliser les objectifs du site. Pour la majorité des sites de e-commerce, l'objectif est donc de transformer les internautes en clients.

"L'art de convertir" est une science empirique qui nécessite une approche multidisciplinaire. Les ouvrages qui font le pont entre plusieurs domaines sont plutôt rares et c'est probablement pour cette raison que ce sujet primordial est rarement traité.

Cet ouvrage y parvient avec brio. Il explique comment concevoir une offre attrayante et la présenter dans un site professionnel. Il donne les clés pour comprendre les internautes et les guider des pages d'atterrissage au formulaire d'action. De nombreux exemples viennent illustrer les bonnes pratiques. Mais comme il peut y avoir des exceptions qui méritent d'être testées, ce livre indique également comment mesurer et analyser le trafic. Certains pourraient reprocher le choix unique de Google Analytics, mais celui-ci se défend puisque l'outil est gratuit et puissant.

En conclusion, si vous êtes un développeur interessé par l'architecture des sites web ou par la mise en place d'un outil d'analyse, je vous le conseille. Si vous êtes un entrepreneur du Web ou un e-commerçant, je vous le recommande vivement.

On fait souvent autant d'effort que possible pour générer un maximum de trafic sur un site web, mais ce dernier ne vaut absolument rien si on n'arrive pas à fidéliser les visiteurs et à les convertir en clients, et c'est exactement ce que ce livre tente d'expliquer.

Ce livre fait le tour de plusieurs approches qui permettent d'améliorer le taux de conversion, il met l'accent sur des aspects clés comme l'attractivité et la crédibilité du site web, la qualité de son contenu. L'ergonomie du site web joue également un rôle primordial dans le processus de conversion, ou même les formulaires que je considère comme le maillon faible de la chaîne de conversion, auxquels l'auteur consacre tout un chapitre.

Comme on ne peut jamais savoir si on a atteint un but si celui-ci n'est pas mesurable, l'auteur aborde la mise en place d'un outil d'analyse, en l'occurrence Google Analytics, et passe en revue les bonnes pratiques de mesure et l'analyse de trafic, ainsi que les taux de conversion sur un site web.

Ce n'est pas tout, le livre aborde également les campagnes de tests à travers "Google website optimiser". Cet outil permet, comme son nom l'indique, d'optimiser un site web à travers des campagnes de tests qui mesurent l'impact des modifications apportées sur un site web afin de l'optimiser et améliorer son taux de conversion.

Conclusion : un excellent livre sur le sujet, très pratique et agréable à lire, que je conseille vivement à tous les webmarketeurs.

Avoir une bonne maitrise de l'ensemble des techniques d'optimisation du référencement pour les principaux moteurs de recherche, et être capable de les utiliser au mieux pour réussir à bien positionner de façon " loyale " les pages de son site Web dans les résultats de recherche sont les difficultés auxquelles sont confrontés quotidiennement plusieurs acteurs du Web.

Ce livre constitue une véritable mine d'informations et une aide précieuse pour cerner ces difficultés. L'auteur, Olivier Andrieu très connu dans le monde du référencement français, présente les meilleures pratiques en matière de référencement afin de mieux optimiser le positionnement de son site Web dans les résultats des moteurs de recherche.

Cet ouvrage s'adresse aux chefs de projets, webmasters, développeurs ou toute personne désirant améliorer le référencement de son site sur les moteurs de recherche, ayant ou non des connaissances dans ce domaine. Cette troisième édition du document revue et enrichie décrit également comment bien rédiger, optimiser le code HTML des pages Web et les rendre plus réactives par rapport aux critères de pertinence des moteurs de recherche.

L'auteur au début du livre se concentre dans un premier temps sur les fondamentaux (généralités, définitions, enjeux et fonctionnement d'un moteur de recherche, etc.) du sujet exploré avant d'aborder dans les chapitres suivants le concept de " longue traine " qui sera très utilisé dans la recherche de mots-clés et l'évaluation de la qualité d'un référencement et les techniques d'optimisation pour le référencement " in page " et " off page ".

Cette édition de l'ouvrage apporte également des nouveautés intéressantes sur le référencement multimédia (images, vidéos, widgets, réseaux sociaux, mobiles, etc.) et décrit aussi la mise en place pratique d'une stratégie de référencement, les choix d'un prestataire et le cout d'un référencement.

Personnellement, j'ai trouvé en ce livre un excellent guide que je relirai certainement avant d'amorcer la phase de conception de tout nouveau projet Web. Je le conseille donc à toute personne désirant avoir une bonne maitrise des techniques de référencement.

Peu de livres démontrent le lien entre la stratégie marketing et la création publicitaire. Ainsi, les deux auteurs continuent avec brio leur édition devenue une référence pour les étudiants et professionnels en communication.

Le livre dévoile la mise en place d'une stratégie marketing à la création publicitaire multi canal au travers d'une pluralité d'exemples afin de comprendre les différentes notions abordées. Tout autant, l'ouvrage révèle les meilleurs méthodes ainsi que les pièges à éviter lors de l'analyse et de la mise en place d'un projet pour mener son projet comme les plus grandes agences.

Que ce soit pour une stratégie corporate ou business, vous trouverez à coup sûr tous les éléments qui vous apporteront une méthode avec des tableaux de positionnement afin de cibler au mieux votre cible, votre communication ainsi que la position de l'entreprise.

Grâce à cette stratégie réalisée en amont, vous apprendrez à cibler vos besoins en communication et à travailler efficacement en multi canal.

Ce livre regroupe toutes les notions à connaitre sur l'origine, les variantes et les méthodes à utiliser pour mettre en place une opération participative. Au travers des 160 pages, vous découvrirez les concepts du marketing participatif.

L'auteur expose les champs d'application du marketing participatif au travers du mix marketing. Vous comprendrez ainsi le potentiel d'une telle stratégie et les possibilités que vous pourrez espérer obtenir grâce à ce marketing qui explosa avec le web 2.0.

J'ai beaucoup apprécié les exemples qui permettent de cerner avec exactitude les explications données et comprendre comment distinguer les différentes formes du marketing participatif.

Un livre qui ne déroutera pas même les novices en matière de marketing tant les explications sont claires et emporte le lecteur en douceur et de manière continue dans le monde marketing.

Vous vous demandez peut-être comment telle ou telle société arrive à impliquer ses clients dans ses opérations de marketing, ou comment des sociétés de renommée mondiale arrivent à « pousser » les gens à faire des publicités gratuites et souvent très réussies pour leurs produits. Peut-être vous demandez vous comment un vendeur de meubles (Ikea pour ne pas le citer) vous « oblige » à monter vous-même vos meubles (et, de plus, vous prenez du plaisir en le faisant). Ce livre est là pour donner des éléments de réponses à toutes ces questions.

Si la couleur de la couverture est loin d'être attirante, le contenu est, par contre, excellent. L'auteur explique, d'une manière très claire, les techniques du marketing participatif utilisées de nos jours et définit des termes « à la mode » qu'on trouve souvent sur la blogosphère : Crowdsourcing, consumer made, CGU.

Le livre traite les différents aspects du marketing participatif, et donne plein d'exemples de son utilisation par les entreprises.

Les derniers chapitres expliquent comment mettre en ouvre une opération de marketing participatif, et mettent la lumière sur ses limites et ses éventuels risques.

Je recommande vivement la lecture de ce livre, surtout à ceux qui travaillent dans le « Web 2.0 » et qui comptent baser leurs opérations marketing sur les outils de cette ère 2.0.

Tous ceux qui se sont intéressés aux moteurs de recherche ont entendu parler d'Olivier Andrieu (le Dany Sullivan francophone) et de son site Abondance, éditeur d'une lettre professionnelle "Recherche & Référencement". En tant que spécialiste, son livre "Réussir son référencement Web" est une lecture quasi incontournable sur le sujet.

Les néophytes apprécieront un auteur très didactique qui leur apprendra aussi bien les choses à faire que celles à éviter.

Un public plus averti pourra être intéressé par son avis de professionnel sur certaines des pratiques "border line" puisque l'auteur, aux qualités morales certaines, a rédigé une charte de déontologie du métier de référenceur (utile dans la recherche d'un prestataire).

Certains regretteront qu'il ne traite que du référencement naturel mais comme le montre la table des matières, il le fait d'une manière plutôt complète. Pour ma part, je regrette les nombreuses redites qui rendent le tout un peu indigeste et qui contribuent à l'embonpoint de l'ouvrage mais à y réfléchir, c'est sans doute lié à son métier de référenceur, habitué au "Content in king" !

Pour terminer sur une note positive, on appréciera également avec cette deuxième version, la mise à jour de son ouvrage sur un domaine en perpétuelle évolution, un chapitre consacré au référencement des ressources multimédias ainsi que les nombreuses références internet.

Le livre est à la hauteur de la renommée du spécialiste du référencement.
Au travers de cette deuxième édition, des points essentiels ont été ajoutés, mis à jour, voire supprimer afin de correspondre aux nouveaux critères des moteurs de recherche.

Bien plus qu'un simple livre pour tout référenceur qui voudrait confirmer ses connaissances, mais aussi pour tout débutant souhaitant obtenir un référencement efficace de son site internet.

Des hints et des tips sont donnés afin de faciliter la tâche à quiconque se tenterait dans l'aventure du SEO.
Le livre suit une logique qui permet de s'initier en douceur dans le monde du référencement et d'obtenir les meilleures ressources que nous pouvons y puiser en un minimum de 462 pages.
Ainsi, toutes les bases sont données pour évoluer au travers des différentes pages pour connaitre les différentes facettes du search marketing.

Ce livre est parfait pour acquérir les bases du référencement. Ludique, il va tout au fil des chapitres nous expliquer comment bien référencer un site Web.

Contrairement à d'autres livres, des pré-requis ne sont pas forcément nécessaires ici. La pédagogie et la simplicité font de ce livre, un guide accessible à tous.

A travers de nombreux exemples et comparaisons, l'auteur, Marie Prat, nous explique ce qu'est le référencement et comment parvenir à en obtenir un bon sur Google.

Les premiers chapitres nous plongent dans les définitions du domaine (référencement, positionnement, page rank, etc.) et dans le mécanisme des robots Google. Des exemples simples et concrets nous permettent de mieux déceler le fonctionnement des moteurs de recherches. Les chapitres suivants nous enseignent différentes techniques pour améliorer le référencement de nos sites Web tant sur le plan des balises META que sur les échanges de liens. Pour aller plus loin, des exemples de solutions payantes sont également testées.

Pour conclure, je conseille vivement ce livre à tous ceux qui souhaitent débuter dans ce domaine ou même pour le plaisir personnel en tentant de bien référencer leur site personnel.

L'auteur compare les mérites des différentes techniques pour optimiser son référencement : abandon des pages satellites, comment éviter le "sandbox" de Google, choisir des mots clés pertinents, les "alts" sur les images, la façon de créer des liens HTML... Il explique également comment soumettre efficacement son site aux moteurs de recherche. Plusieurs pages sont carrément dédiées à l'inscription de son site dans les annuaires les plus importants (Open Directory, Yahoo...).

Grâce aux conseils de l'auteur, j'ai pu travailler le référencement de mes sites personnels de façon claire et précise. Une amélioration de la qualité du trafic a été constatée. J'attends de voir la progression sur du long terme dès que ceux-ci auront été acceptés dans l'annuaire DMOZ.

Le petit reproche que je ferais à ce livre est qu'il ne traite pas des nouvelles techniques de SEO (Search Engine Optimisation). Effectivement, le contenu de ce livre commence à dater bien que toutes les techniques énoncées restent très efficaces lorsqu'elles sont appliquées correctement.

De plus, l'auteur fournit en fin d'ouvrage une liste de sites français et anglais sur l'optimisation du référencement et les nouveautés s'y rapportant.

Je conseille donc la lecture de ce livre aux webmasters plutôt débutants dans le monde du référencement.

De nos jours, est-ce qu'un site sert encore à quelque chose s'il n'est pas référencé ? La réponse est clairement non et ce livre va vous livrer toutes les bonnes pratiques « légales » permettant d'améliorer le référencement de votre site Internet. L'auteur connait très bien le sujet et nous livre toutes sortes de techniques pour améliorer le positionnement de votre site. Il insiste beaucoup sur l'importance du contenu de votre site et explique comment le construire pour obtenir de meilleurs résultats. Ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant est que l'auteur dédie également toute une partie du livre au référencement commercial comme adWords.

Très bon livre que je recommande à toutes les personnes qui veulent se lancer dans la création de sites web. En effet, le référencement d'un site entre en jeux dès la phase de conception.

L'auteur s'attaque ici à un des piliers nécessaires à la réussite d'un site web : son référencement. Entendons nous : nous ne trouverons dans ce livre aucune astuce, aucune formule pour attirer les gens sur un site, mais tout ce qu'il nous faut pour rendre ce site accessible aux visiteurs.

En effet, très souvent submergé par le nombre incroyable de sites concurrents sur internet, le webmaster peine à faire ressortir son site en haut des pages des moteurs de recherche, ou à récupérer des visiteurs potentiels.

L'auteur, Olivier Andrieu, connaît le sujet. Il se propose tout d'abord de nous faire découvrir la face cachée de l'internet, espace concurrentiel et sélectif. Pour celà, il commence par définir les termes spécifiques au référencement : Liens organiques, Pages satellites, Page-Ranking, autant de termes occultes pour les novices, expliqués en vue d'une bonne compréhension de ce en quoi consiste le référencement.

L'auteur continue ensuite en nous dépeignant les grands acteurs du référencement et leur mécanismes : Moteurs de recherche, Annuaires, nous sont expliqués, chiffres et schémas à l'appui. En lisant ce livre nous comprenons mieux comment fonctionne le classement de Google, quelle place occupent aujourd'hui les annuaires web (comme l'annuaire de Yahoo), et comment combattre la forte concurrence du positionnement dans les pages de résultat.

L'auteur nous livre les optimisations au goût du jour pour être mieux référencé et palier aux contraintes de certains objet web (frames, javascript)...Et tout celà de façon très efficace, le livre est vite lu, malgré ses 290 pages.

Le mot d'ordre de ce livre : soigner le contenu de son site et ne jamais se décourager : un bon positionnement est un référencement accompli, et se révèle être le fruit d'un travail de longue haleine.

Ce livre était certainement le meilleur de sa catégorie lors de sa parution. Malheureusement depuis 2001, les changements technologiques, législatifs, mais aussi politiques des différents acteurs du Net (comme les FAI) rendent caduque bon nombre d'exemples qui parsèment ce livre.

Néanmoins ce qui fait le squelette de ce guide, les stratégies à suivre pour se lancer sur le web, identifier ses cibles, ses objectifs, ses moyens, mais aussi la présentation sous forme de fiche synthétique lui garde toute sa valeur.

À ce titre, par exemple, la partie Valider le Net est une parfaite synthèse de ce que devrait connaître et faire tout webmaster, même s'il ne poursuit pas un but commercial.

Ce livre m'a réellement emballé. J'y ai appris beaucoup plus de choses que je ne croyais. De plus les explications de ce livre sont très claires et la lecture est facile et agréable, je le recommande chaudement aux personnes qui s'intéressent à la sécurité informatique sur le net et à tous ceux qui veulent en connaitre plus sur Google.
Dans sa première partie il s'agit d'un cours d'utilisation des fonctions de recherche Google. Même moi qui croyais relativement bien m'en servir je me suis rendu compte que j'utilisais un très faible pourcentage de ses capacités et qu'en plus je ne m'y prenais pas très bien pour effectuer mes recherches.
La simplicité de l'interface Google masque des possibilités étonnantes que nous découvrons au fil du livre. Il n'est pas un livre de recettes pour apprenti hacker, mais est destiné aux personnes soucieuses de la sécurité de leur site internet et de leur système d'information. Il démontre en effet que des failles dans la gestion de la politique de sécurité et/ou dans la gestion des droits d'accès peuvent amener certaines données sensibles à être accessibles depuis internet et donc potentiellement repérables par des hackers.
John LONG décrit les possibilités de recherche de google ainsi que certains effets secondaires de son cache. Il présente aussi certains mécanismes de recherche de failles de sécurités utilisés par des hackers. Il nous donne donc des éléments de reflexion sur la gestion de la sécurité qui ne se limite pas à la mise en place de logiciels mais doit s'intégrer dans une politique globale de gestion d'un système d'informations.
Une fois qu'on a compris comment les hackers peuvent tirer avantages de Google il devient plus facile de l'utiliser à son tour pour un "audit" de sécurité de son site.

Très bon livre. Il fournit beaucoup de techniques de référencement naturel.
Vous verrez dans cet ouvrage comment bien structurer une page Web (sémantique) et comment bien rédiger vos pages. Vous trouverez aussi les techniques de backlinks, l'URL rewriting, les balises HTML essentielles, le maillage du site, … En gros les critères "in page" et "off page". Il parle aussi de ce qui n'est pas référencé (Flash, AJAX) et de comment se dé-référencer en cas de soucis.
Je n'ai pas été déçu de mon achat par contre je tiens à préciser une chose qui n'est pas abordée dans le livre il me semble.
Ne pensez pas qu'une fois lu, vous serez premier sur les pages du moteur Google sinon même les plus nuls le seraient.
Il existe plus de 200 critères de référencement plus ou moins importants et cet aspect est très peu mis en valeur dans le livre. Pour bien référencer un site il faut toucher à la programmation (Webmaster) et rédiger correctement des pages (rédacteur Web) qui n'ai pas donné à tout le monde. De plus il y a un critère d'ancienneté non négligeable et de notoriété qui ne se gère pas en une semaine. Le site doit être mis à jour régulièrement, ne pensez pas qu'une fois votre page finie vous ne la modifiez plus. Généralement on fait des pages dites dynamiques (non statiques). Si vous êtes Webmaster, ce livre est fait pour vous, si vous êtes rédacteur Web vous risquez sans doute d'être déçu sur des aspects techniques que vous ne pourrez pas modifier. Le référencement ne s'apprend pas du jour au lendemain, il faut l'analyser tous les jours grâce à Google Analytics par exemple, pour comprendre ce qui va ou ne va pas. Il faut aussi se tenir au courant des dernières mises à jour de Google etc.

En résumé je conseille ce livre car il fait une bonne synthèse de ce qu'il faut savoir mais je précise qu'il y a un énorme fossé entre la théorie et la pratique qui est non négligeable.

Ce livre est destiné a des personnes qui n'ont aucune notion de Web ou de développement. Il explique toutes les étapes pour mettre en place une boutique en ligne à l'aide d'osCommerce. L'auteur commence tout d'abord par expliquer comment installer un serveur Web puis, au fil des chapitres, met en place une libraires en ligne. Tous les thèmes importants y sont abordés, gestion de stock, importation de produits, vente croisée et incitative, gestion des paiements, bons de commande, etc.
Les personnes qui maîtrisent déjà bien PHP et qui ont de bonnes connaissances dans le domaine du Web ne trouveront pas ce livre utile. Je conseille donc ce livre tout particulièrement aux personnes qui n'ont aucune notion de Web et qui ont besoin de mettre en place une boutique en ligne.

Stratégie publicitaire pour le Web

Nous commençons par une introduction en douceur avec les différents éléments tels que le webmarketing au sens large et des comparaisons avec le marketing traditionnel. Nous apprenons dans cette première partie comment l'évolution du marketing sur la toile a su tirer parti de l'immense interaction. Plus spécifiquement, les internautes et leurs fournisseurs d'information, de services tels que la communication avec messenger, les réseaux sociaux et d'autres plateformes qui ont gagné tant sur le plan renommé que pécuniaire. Tout autant, on y fait mention des publicités au sens large. Nous abordons la notion d'acquisition de trafic par la publicité avec ses métriques et ses outils.

Ce premier chapitre offre les teintes et les contours du paysage du webmarketing. Ce premier pas offre une vue globale de ce domaine avec les éléments historiques essentiels et les premières notions à connaître pour entrer dans le sujet grâce au second chapitre : 'la diffusion des publicités sur le web'.

«Diffusion des publicités sur le Web»

Nous attaquons la plus grosse partie du livre qui nous apporte pas mal d'informations sur la diffusion des publicités avec les différents supports telles que les campagnes Adwords, les réseaux sociaux, mais aussi le référencement naturel...
J'ai aimé la structure générale du livre qui amène les éléments tel un fil conducteur en adéquation ou en compléments avec les précédentes notions. Une partie importante sur la publicité en générale par les moteurs de recherche, mais aussi et tout autant la publicité sociale avec ses différents supports telle que Facebook, YouTube ...

Enfin une bonne partie sur la diffusion des supports mobiles et enfin le référencement naturel. L'auteur à même su prendre le temps d'énoncer les différents aspects du choix de mots clés au travers d'une présentation complète quant aux différentes notions de ces derniers.

Un chapitre haut en couleur qui donne le rendu presque final de la toile. Beaucoup de notions sont apportées, mais elles restent néanmoins à approfondir pour quelques parties, car un livre ne suffirait pas à couvrir un domaine. Enfin, j'ai apprécié les différents éléments apportés dans ce livre comme le «capping» ...

«Gestion et optimisation du marketing web»

Des notions importantes sont apportées par ce dernier chapitre comme le risque engendré par le choix stratégique. Vous apprendrez tous les éléments à connaître sur les comptes rendus, les différents indicateurs des campagnes web et les optimisations de ces dernières.
Nombreux ouvrages font allusion au black & white SEO, mais peu parle réellement de risque.
Nous terminons donc le tableau avec les métriques et les outils que nous pouvons utiliser ainsi que les outils pour quantifier les performances de nos optimisations ( outils de tracking... ).

Avis général

Grâce à ce livre, nous faisons un voyage au coeur du marketing d'une manière transversale telle que pourrait le souhaiter tout novice dans le domaine. Tout autant, les plus aguerris ne sont pas sans reste, puisque bon nombre d'informations sont données pour approfondir ou confirmer les notions déjà maitrisées.

Il est rare de voir des livres qui apportent autant d'information et autant de contenu pertinents.

Je recommande donc ce livre pour toutes personnes désireuses soit d'apprendre soit d'approfondir ou de faire une revue sur ses connaissances. C'est un atout non négligeable