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Les 5 erreurs les plus fréquentes dans les campagnes d'emailing : découvrez ces erreurs qui plombent vos campagnes et comment les éviter définitivement

Le , par Jade Emy

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Les 5 erreurs les plus fréquentes dans les campagnes d’emailing : découvrez ces erreurs qui plombent vos campagnes et comment les éviter définitivement

Envoyer un email semble simple. On rédige un message, on clique sur "envoyer", et c’est fait ! Sauf que les chiffres racontent une autre histoire. Plusieurs campagnes d'emailing échouent : taux d'ouverture catastrophique, clics inexistants, désabonnements en masse. Ces échecs coûtent cher en temps perdu et en opportunités manquées. Le problème vient d’erreurs qui se répètent partout, des petites entreprises aux grandes structures. Découvrons ensemble ces erreurs qui plombent vos campagnes et comment les éviter définitivement.

Un objet qui ne donne pas envie d’ouvrir le mail

Un destinataire reçoit facilement trente emails par jour. Il suffit pour les entreprises d’utiliser un outil emailing performant pour envoyer leur message à des milliers de personnes. Mais il ne suffit pas que le mail soit délivré, il faut encore qu’il soit lu. Et généralement, lorsque l'objet renseigné ne pique pas immédiatement la curiosité du destinataire, le message part directement à la poubelle.

Pourtant, la plupart des entreprises envoient des objets complètement fades. "Newsletter du mois de mars", "Nos nouveautés", "Offre spéciale". Ces formules vagues ne disent rien de concret. Elles ressemblent à tous les autres emails reçus dans la journée.

Un bon objet annonce clairement un bénéfice précis. Pas "Découvrez nos promotions", mais "30% sur les chaussures de running jusqu'à dimanche". La différence paraît minime, mais change radicalement le taux d'ouverture.

La personnalisation fonctionne également remarquablement bien. Ajouter le prénom reste basique, mais efficace. Mieux encore : référencer un achat précédent ou un comportement spécifique. "Anthony, votre article préféré est de retour en stock" est en effet beaucoup mieux que "Nouveaux arrivages disponibles".

Envoyer la newsletter au mauvais moment

Le timing tue les meilleures campagnes. Envoyer un email le lundi matin à 9h garantit presque son échec. À ce moment précis, tout le monde croule sous les messages accumulés pendant le weekend. Votre email arrive dans une avalanche de cinquante autres.

Le vendredi après-midi pose le problème inverse. Les gens pensent déjà au weekend, vérifient leurs mails distraitement, suppriment rapidement tout ce qui ne semble pas urgent. Un message commercial n'a aucune chance de retenir l'attention à ce moment-là.

Tester différents horaires devient indispensable. Ce qui fonctionne pour une entreprise échoue totalement pour une autre. La seule façon de savoir : essayer plusieurs créneaux, mesurer précisément les taux d'ouverture, identifier le moment optimal pour son audience spécifique.

La fréquence d'envoi compte autant que l'horaire. Bombarder sa liste trois fois par semaine agace rapidement. Les désabonnements explosent, les messages sont marqués comme spam. À l'inverse, envoyer une fois par semaine fait oublier complètement l'existence de la newsletter. Trouver le rythme juste demande de l'observation et des ajustements progressifs.

Parler uniquement de soi sans apporter de valeur au lecteur

Les emails qui ne présentent d’intérêt que pour l’expéditeur atterrissent directement à la corbeille. "Notre entreprise fête ses vingt ans", "Nous avons ouvert un nouveau bureau", "Notre PDG a reçu un prix". Le lecteur se demande toujours la même chose en ouvrant un email : qu'est-ce que ça m'apporte concrètement ?

Cette erreur revient pourtant dans presque toutes les campagnes. Les entreprises racontent leur vie, leurs succès, leurs nouveautés, sans jamais expliquer le bénéfice réel pour le destinataire. Elles parlent de fonctionnalités au lieu de parler de solutions. Elles décrivent leurs produits au lieu d'expliquer les problèmes qu'ils règlent.

Inverser cette logique change radicalement l'impact. Au lieu de "Notre nouveau logiciel possède quinze fonctionnalités avancées", écrire "Gagnez trois heures par semaine sur votre comptabilité". Au lieu de "Nous utilisons des matériaux premium", dire "Vos chaussures dureront deux fois plus longtemps". Cette bascule simple transforme un monologue ennuyeux en proposition concrète.

Une autre règle simple devrait guider chaque phrase : remplacer chaque "nous" par "vous". Relire son email en comptant les occurrences révèle souvent un déséquilibre flagrant. Plus de "vous" que de "nous" garantit un message centré sur le destinataire plutôt que sur l'expéditeur.

Négliger la version mobile alors que 70% lisent sur smartphone

Créer un email magnifique sur ordinateur ne sert à rien si personne ne le lit sur ordinateur. La réalité brutale : la majorité écrasante des gens consultent leurs mails sur leur téléphone. Dans le métro, au lit, pendant la pause-café. L'écran fait six pouces, pas vingt-quatre.

Pourtant, des tonnes d'emails restent conçus uniquement pour grand écran. Texte minuscule illisible sans zoomer. Images immenses qui débordent de partout. Boutons trop petits pour cliquer avec le pouce. Colonnes multiples qui s'empilent bizarrement. Le destinataire abandonne immédiatement, même si le contenu pourrait l'intéresser.

La simplicité sauve tout sur mobile. Un seul bloc de texte plutôt que trois colonnes côte à côte. Des paragraphes courts qui respirent. Des images dimensionnées correctement dès le départ. Cette sobriété garantit une lecture fluide quel que soit l'appareil utilisé.

Les boutons d'action doivent occuper suffisamment d'espace pour qu'un doigt puisse cliquer facilement. Trop petit, le lecteur rate le bouton trois fois, s'énerve, laisse tomber. Trop de boutons différents créent aussi la confusion. Un seul appel à l'action clair par email fonctionne infiniment mieux que cinq liens dispersés partout.

Tester systématiquement ses emails sur smartphone avant envoi évite les catastrophes. S'envoyer un aperçu, vérifier sur iPhone et Android, corriger ce qui cloche. Cette étape prend cinq minutes, mais fait toute la différence entre un message lisible et un brouillon.

Acheter des listes d’email

Acheter dix mille adresses email pour quelques euros semble une bonne affaire. En réalité, c’est une erreur qui peut compromettre la réputation d’une entreprise.

Le problème fondamental : ces personnes n'ont jamais demandé à recevoir les messages envoyés. Elles découvrent un email d'une entreprise inconnue dans leur boîte. Leur réaction immédiate ? Cliquer sur "signaler comme spam". Quelques centaines de signalements suffisent pour que l’adresse d'expédition soit blacklistée par les fournisseurs de messagerie.

Aussi, les taux de rebond explosent avec ces listes achetées. La moitié des adresses n'existe plus, a été abandonnée ou était fausses dès le départ. Ces rebonds multiples font systématiquement effondrer le score de confiance de l’expéditeur.

Construire sa propre liste prend du temps, mais garantit des résultats durables. Chaque inscription volontaire vaut mille fois plus qu'une adresse achetée. Ces personnes veulent vraiment recevoir vos messages, les ouvrent réellement, achètent parfois. L'impatience de certains entrepreneurs les pousse vers ces listes achetées qui détruisent tout leur travail en un seul envoi désastreux.

Ces cinq erreurs plombent la majorité des campagnes d'emailing. Pourtant, aucune ne demande de budget ni de compétences techniques particulières pour être corrigée. Un objet travaillé, un timing réfléchi, un contenu centré sur le lecteur, une liste authentique : ces ajustements simples multiplient les résultats par trois ou quatre. La différence entre un email ignoré et un email qui convertit tient souvent à ces détails basiques que trop d'entreprises négligent encore.

Et vous ?

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