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Facebook ne lancera pas de cryptomonnaie tant que les régulateurs américains n'auront pas donné leur approbation
A déclaré Mark Zuckerberg devant le Congrès américain

Le , par Bill Fassinou

315PARTAGES

6  0 
Mark Zuckerberg a comparu devant le Congrès américain cette semaine dans l’objectif de défendre les biens fondés de son projet de cryptomonnaie Libra. Devant une commission des services financiers du Congrès américain à Washington, Mark Zuckerberg a déclaré que la société attendra le feu vert des autorités de régulation américaines avant de lancer sa cryptomonnaie dans le pays et ailleurs dans le monde. Il a dit que Facebook quitterait même l'association Libra si d'autres entreprises cherchaient à lancer la monnaie sans cette approbation.

Ce mercredi, Mark Zuckerberg, PDG de Facebook Inc., a comparu devant une commission des services financiers du Congrès américain à Washington. Le PDG de 35 ans a défendu devant les parlementaires les avantages de son projet de cryptomonnaie Libra, une monnaie numérique mondiale qui aiderait à ouvrir les systèmes financiers aux pauvres et aux sous-bancarisés du monde entier. Il s'est également défendu contre des questions agressives sur l'ingérence électorale, la liberté d'expression, les groupes haineux et le passage de Facebook au chiffrement et l'impact que cela aurait sur la capacité de dissimuler les criminels.

Sur la question concernant la cryptomonnaie Libra, Zuckerberg a déclaré que la société a ralenti dans le processus de lancement et qu’elle attend l’aval des autorités de régulation. Cependant, les parlementaires, républicains comme démocrates, voient la chose autrement. Ils ne font pas confiance à l’entreprise pour offrir des services financiers à plus de 2,4 milliards d'utilisateurs à travers le monde en raison de ses antécédents en matière de sécurité, de confidentialité et de violation de données. Ils ont critiqué Facebook sur son incapacité à réprimer l'exploitation des enfants en ligne, la désinformation politique et les failles de sécurité.


Ils sont sceptiques quant à la confiance que l'on devrait accorder à Facebook dans ce projet. « Le modèle interne de Facebook a longtemps été “Bouge vite et casse tout”. M. Zuckerberg, nous ne voulons pas briser le système monétaire international », a déclaré la représentante démocrate Nydia Velazquez. La majorité d’entre eux considèrent qu’il serait bénéfique pour tous que Facebook se concentre sur ses nombreux déficiences et échecs avant d'aller plus loin dans le projet Libra. Le PDG n’a pas réussi à apporter de réponses satisfaisantes aux inquiétudes des parlementaires, mais il a déclaré que la société attendrait l’aval des autorités.

Mark Zuckerberg a déclaré que Facebook insisterait pour obtenir l'approbation réglementaire des États-Unis avant de lancer Libra. Il a dit que Facebook quitterait même l'association Libra si d'autres entreprises cherchaient à lancer la monnaie sans cette approbation. Il a déclaré qu’il ne comptait absolument rien lancer de son côté, y compris à l’étranger, tant qu’il ne recevrait pas l’approbation claire des autorités de régulation américaines. Cela n'a pas empêché d’autres parlementaires de lui poser d’autres questions plus virulentes au sujet du récent départ du projet Libra de grandes sociétés comme Visa et PayPal.

En effet, la cryptomonnaie Libra de Facebook est dirigée par l’association Libra, un consortium suisse comprenant environ 28 sociétés des secteurs de la finance, des télécommunications, de l’e-commerce et des technologies. Seulement, ces dernières semaines, l’on a noté quelques départs de certaines des sociétés qui composent l’association. MasterCard, Visa, eBay, Stripe et Mercado Pago, membres fondateurs de l’association, ont annoncé le vendredi qu’ils abandonnent le projet de cryptomonnaie. Une semaine auparavant, la société de paiement en ligne PayPal a été la première société à avoir quitté l’association.

Zuckerberg explique pourquoi PayPal et d'autres se sont retirés du projet Libra

Pour en savoir plus sur la cause de ces retraits, la représentante républicaine Ann Wagner a insisté auprès de Zuckerberg pour connaître les raisons pour lesquelles tant d'entreprises ont abandonné le projet Libra. « Vous avez perdu ces partenaires stables et je trouve cela très inquiétant », a-t-elle déclaré. « Pourquoi un certain nombre des membres fondateurs se demandent-ils si vous êtes en mesure de respecter nos normes en matière de blanchiment d'argent et de réglementation ? », a demandé Wagner à Zuckerberg. Ce dernier a simplement répondu que ces sociétés se sont retirées parce que Libra est un « projet risqué ».

Il a ajouté qu’en plus de cela, ces sociétés n’étaient pas sûres que le projet aboutirait. Sur les autres questions qui lui ont été adressées, Mark Zuckerberg a reconnu les déboires de l’entreprise et a promis que la société fait tout pour éviter des circonstances pareilles dans l’avenir. La représentante Maxine Waters, la présidente du groupe d'experts, a interrogé Zuckerberg sur les mesures prises par Facebook pour lutter contre la désinformation et la répression électorale avant l'élection présidentielle américaine de novembre 2020. Elle a également suggéré que les décideurs politiques envisagent de démanteler Facebook.

Waters avait précédemment demandé l'arrêt du projet Libra avant son lancement prévu en 2020 et a rédigé un projet de loi qui interdirait aux entreprises de technologie d'accéder aux services financiers. De son côté, Zuckerberg a fait savoir à ses interlocuteurs que son entreprise et lui reconnaissent les torts qui leur sont reprochés. Il a dit qu'il a compris que le géant des médias sociaux n'était pas le « messager idéal » pour le projet Libra et que l'entreprise a « du travail à faire pour bâtir la confiance ». Par contre, Zuckerberg a ajouté que les faux pas du passé ne devraient pas faire obstacle au projet Libra.

Il a comparu pour la dernière fois devant le Congrès en avril 2018 lorsqu'il a répondu à environ 10 heures de questions pendant deux jours de la Chambre des représentants et du Sénat sur l'utilisation abusive des données des utilisateurs de Facebook par la société britannique de conseil politique Cambridge Analytica, des données qui ont aidé à influencer les élections présidentielles américaines de 2016. Pour cette fois, Zuckerberg a également répondu à des questions sur des problèmes persistants de l'entreprise comme ses mesures pour empêcher les deepfakes ou sur ses mesures contre l’ingérence dans les prochaines élections présidentielles.

Facebook a lancé la cryptomonnaie Libra en juin, une monnaie virtuelle qui devrait permettre d'acheter des biens ou d'envoyer de l'argent aussi facilement qu'un message instantané. En s'attaquant au domaine des cryptomonnaies, Facebook se lance un défi de taille, tant il fait lui-même l'objet d'une grave crise de confiance après une série de scandales autour de sa gestion des données personnelles. Libra doit offrir à partir du premier semestre 2020 un nouveau moyen de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels : elle se veut la pierre angulaire d'un tout nouvel écosystème financier sans la barrière des différentes devises.

Mais très vite, le projet a suscité tout type de réactions et a attiré l’attention des régulateurs du système financier, ce dans plusieurs pays du monde. Toutefois, à l’issue de sa comparution de ce mercredi, Zuckerberg a quand même obtenu le soutien de certains représentants républicains à l’instar de Patrick McHenry. Selon lui, le gouvernement ne devrait pas empêcher le secteur privé d'innover. « J'ai mes propres scrupules au sujet de Facebook et de Libra et des faiblesses de Big Tech », a déclaré Patrick McHenry, représentant républicain. « Mais si l'histoire nous a appris quelque chose, il vaut mieux être du côté de l'innovation américaine ».

En Europe, les pays sont sur la défensive quant à la cryptomonnaie Libra. Certains États continuent de s’opposer au projet de monnaie mondiale de Facebook. Vendredi dernier, Bruno Le Maire, le ministre français de l’Économie, a annoncé que la France, l’Italie et l’Allemagne préparaient ensemble une série de mesures pour interdire en Europe la future cryptomonnaie, a rapporté L’AFP. « Nous prendrons dans les semaines qui viennent, notamment avec Olaf Scholz et Roberto Gualtieri, mes homologues allemand et italien, un certain nombre d’initiatives pour marquer clairement que Libra n’est pas la bienvenue en Europe, parce que c’est notre souveraineté qui est en jeu », a déclaré Le Maire.

Sources : Reuters, Bloomberg

Et vous ?

Qu'en pensez-vous ?

Voir aussi

Libra : la nouvelle cryptomonnaie de Facebook basée sur la blockchain avec son propre portefeuille numérique. Un Bitcoin-killer ?

Visa, MasterCard, Stripe et eBay quittent le projet Libra de Facebook, laissant le projet naissant sans les sociétés de paiement majeures

Les Européens veulent interdire Libra, la monnaie numérique de Facebook. La monétaire ne devrait pas être aux mains d'une multinationale privée comme Facebook, d'après Bruno Le Maire

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Avatar de ddoumeche
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 28/11/2020 à 12:21
J'attend patiemment de voir le premier péquin venu se faire confisquer ses libras pour un commentaire désobligeant sur une photo quelconque. Déjà on lui clôturera son compte, donc son portefeuille, d'un claquement de doigt.
Et il s'agit bien là d'argent de monopoly saisissable instantanément, et pour lequel vous n'avez aucun recours juridique.
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Avatar de pierre-y
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 27/11/2020 à 19:32
On n'a plus le droit de battre notre monnaie mais une entreprise elle le peut...
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Avatar de Mingolito
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/10/2019 à 16:06
De toute façon c'est pas gagné, les USA et l'Europe sont contre, et c'est pas le moment de faire le malin pour Zuckerberg, Facebook est sous le coup d'une enquête antitrust aux USA, et plusieurs politiques US veulent clairement démanteler son empire.
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Avatar de spyserver
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 24/10/2019 à 16:14
Ok pour le danger de Libra qui revient à faire un système centralisé mais le fait de l'interdire par des lois va empêcher tout autre projet de crypto futur plus sain (comme open libra par ex) et cela va laisser un boulevard aux banques qui vont s'en frotter les mains car elles sont déjà fragilisées par les taux bas mais avec l'avènement d'une cryptomonnaie mondiale, ça n'arrange aucun des acteurs historiques (les banques, les plateformes de paiement VISA,Mastercard et cie) et ça enfonce encore plus le clou, mais par contre en principe nous les utilisateurs on est gagnant si le système est ouvert.
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Avatar de Voyvode
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 28/12/2019 à 23:34
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Mais ne soyons pas dramatique car si nous vivions dans un tels monde es ce que se serait pire pour nous ? par sur... les dirigeants sont déjà plus ou moins esclave des grands groupes et en France on vote déjà des lois liberticide comme la loi Avia récemment alors...
Bah voyons, entre se faire pousser dans le trou ou y sauter de soi-même, quelle différence ?

La grosse différence entre un homme politique et un homme d'affaires, c'est que l'homme politique est chargé d'une mission d'État, alors que l'homme d'affaires s'occupe d'abord d'un profit personnel. Bien sûr, cette distinction n'est pas aussi nette dans la réalité (elle est même largement bafouée) mais ce n'est pas une raison pour s'en débarasser. L'intérêt collectif et l'intérêt personnel sont deux choses différentes, même s'ils sont entremêlés.

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Au final entre voter pour un président ou un PDG quel différence aujourd'hui ?
D'un côté, tu votes parce que tu es citoyen. C'est un droit, et il est le même pour tous.
De l'autre côté, tu votes parce que tu es actionnaire. C'est une richesse, et plus tu es un gros actionnaire, plus tu es favorisé.

Confondre les deux, c'est faire un grand bond en arrière.
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Avatar de Uther
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 29/12/2019 à 9:57
Citation Envoyé par defZero Voir le message
Si tu vote uniquement parce que tu est citoyen et que c'est ton droit, tu a loupé l'essentiel il me semble.
Nos ancêtre ne ce sont pas battus pour le droit de vote, mais pour avoir voix au chapitre sur les décisions concernant leurs vie (justice, tout ça).
Le vote n'est qu'un moyen qui leur à était imposé par les bourgeois (1789) pour canaliser leurs envies de reprendre leurs vie en main.
C'est historiquement faux : le vote a été introduit comme un vrai pouvoir, c'est d'ailleurs pour ça qu'il a été longtemps censitaire pour le réserver aux bourgeois.

Citation Envoyé par defZero Voir le message
Dans les fait ce que tu dépeins chez les actionnaires, ce retrouve en politique, puisque celui qui a le plus de ressources (argent, soutient, ...etc) finit toujours par gagner (pour la 5eme Rep. en tous cas).
Donc, confondre les deux, c'est avoir une vision plutôt réaliste je trouve puisque les comportements sont les mêmes.
C'est pas parce qu'on arrive a trouver des points communs que c'est la même chose, avec de telles simplifications on ne va pas bien loin niveau raisonnement.
2  0 
Avatar de Voyvode
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 29/12/2019 à 19:51
Citation Envoyé par defZero Voir le message
Je regrette, mais dans les faits je constate l'exacte opposé de ce que tu décrit.
Ce que j'observe c'est que ce sont :
- les actionnaires qui votent pour élire le DG (dont le rôle est de satisfaire les actionnaire, pas son bon vouloir)
- les citoyens qui votent pour élire les politiques (dont le rôle est de satisfaire leurs électorats et donc pas le bien commun, ce qu'il ne font jamais).
Du coup t'as logique semble partir d'un bon sentiment, mais ce n'est et n'as jamais était la réalité.
Tu as manifestement mal lu mon commentaire.
  1. À quel moment ai-je dit que ce principe était strictement respecté ? J'y ai même mis une grosse réserve.
  2. Concernant l'homme d'affaires, j'ai parlé d’un profit personnel, pas de son profit personnel. Ça peut être le sien ou celui de quelqu'un d'autre.
  3. Concernant l'homme politique, j'ai parlé de mission d'État. On peut évidemment espérer que ce soit pour un intérêt collectif (plus ou moins bien respecté) puisque c'est l'essence même de l'État.
  4. Évidemment qu'il doit chercher à satisfaire son électorat s'il est élu, puisqu'il a voté pour lui et qu'il est majoritaire. C'est l'inverse qui n'est pas normal, et c'est ce qui arrive le plus souvent.

Sur ce dernier point, un système de scrutin bancal et l'inéquité des moyens pour faire campagne vont évidemment corrompre le résultat et permettre à un Macron d'être élu plus par rejet des autres candidats que par adhésion. Ce genre de faiblesse met à mal l'intérêt de la distinction entre la politique et les affaires.

Cela signifie-t-il pour autant qu'on ne verrait aucune différence en se débarrassant de cette distinction ? Pour vivre dans une entreprise-État ? Une république corporatiste de Call to Power ? Une colonie Morgan Industries d'Alpha Centauri ? (J'ai envie d'y rejouer, du coup. )

Citation Envoyé par defZero Voir le message
Si tu vote uniquement parce que tu est citoyen et que c'est ton droit, tu a loupé l'essentiel il me semble.
Nos ancêtre ne ce sont pas battus pour le droit de vote, mais pour avoir voix au chapitre sur les décisions concernant leurs vie (justice, tout ça).
Le vote n'est qu'un moyen qui leur à était imposé par les bourgeois (1789) pour canaliser leurs envies de reprendre leurs vie en main.
On peut refaire l'histoire du vote si tu veux, mais ça n'annule pas ce que j'affirme. On va prendre ça dans l'autre sens :
  • Tu n'es pas citoyen français, tu n'as pas le droit de voter en France. (Entre autres droits, évidemment.)
  • Tu n'es pas actionnaire, tu n'as pas le droit de voter dans la société.
    Dans ce cas, on pourrait même dire que moins tu es actionnaire, moins tu as le droit de vote.

Présenté comme ça, faire fi de la distinction entre la politique et les affaires ne te pose pas de problème ?

J'ai bien compris que tu constates qu'il y a des (grosses) fuites entre les deux mondes. Faut-il pour autant détruire la digue comme calvaire le suggère ? Sans se dire un seul instant qu'on pourrait concevoir quelque chose de mieux ?

Citation Envoyé par defZero Voir le message
Dans les fait ce que tu dépeins chez les actionnaires, ce retrouve en politique, puisque celui qui a le plus de ressources (argent, soutient, ...etc) finit toujours par gagner (pour la 5eme Rep. en tous cas).
Citation Envoyé par calvaire Voir le message
sur le principe dans un monde idéal je suis d'accord, dans la réalité ce que tu dis est faux.
En France beaucoup d'homme de haut fonctionnaire exerce ce travail pour du profit personnel... je parle pas de leurs salaire mais des petites magouilles que l'on découvre chaque jours.
Pour reprendre ce que dit Uther, comparaison n'est pas raison. C'est vrai que les plus riches ont un gros avantage en politique. C'est également vrai que la Ve République est mal conçue pour empêcher les hommes politiques de faire carrière par intérêt personnel. Les gros élus et les gros cadres en politique ont des salaires très au-dessus du SMIC et beaucoup d'avantages qui leur permettent de faire fructifier leur patrimoine et de se maintenir au pouvoir.

Mais la concentration des richesses que vous constatez en politique est pire dans le milieu des affaires. Quand les Le Pen et les Balkany comptent en millions, Arnault et Dassault comptent en milliards.

Citation Envoyé par defZero Voir le message
Mais ce moyen est par nature très limitant puisqu'il consiste à donner les clé du château au taulier que l'on a présélectionné pour nous.
Pouvoir aussi révoquer un élu serait effectivement beaucoup mieux. Le vrai pouvoir, ce n'est pas seulement accorder un mandat, c'est aussi pouvoir le reprendre.
En revanche, ce défaut n'est pas inhérent au droit de vote. Ce sont les droits et les modalités des élections qui posent problème, pas le vote en lui-même.

Citation Envoyé par calvaire Voir le message
Donc en 2020 désolé d’être aussi triste mais je ne vois plus trop de différence entre un président et un pdg, entre un pays et une entreprise.
Ce n'est pas parce que tu ne vois pas la différence avec une entreprise-État (imaginaire) qu'il n'y en a pas.
Tu as vraiment l'impression que le citoyen n'est plus qu'un client de l'État ?
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 05/03/2020 à 11:49
Pfffff !! Qu'est-ce qu'en penser ? D'un côté, c'est Marco et son Facebook d'espionnage mondial des populations qui a une énorme envie de se prendre pour le maître du monde, de l'autre c'est une réelle menace pour les grandes familles Rotschild, Rockfeller... qui eux ont tout fait pour nous mettre dans la merde en s'enrichissant aux dépens des pays du monde, et, par prolongement, à nous. Alors revenons au troc, et un gros F__k à tous ces chacals.
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 05/03/2020 à 13:11
Bonjour,

Est-ce que Libra pourrait voir le jour d'après vous ?
Oui

Si oui, comment ?
Tout simplement que Facebook ou un autre GAFAM rachéte une banque ! En France et Belgique Cofidis (groupe Crédit Mutuelle - CIC) travaille bien avec Amazon . Il suffit que que Facebook passe à la caisse et le tour est joué !

Il y a bien Apple Pay et Google Pay ... Bientôt un Facebook Pay ou Facebook Bank ? Les opérateurs télécoms ne sont pas en reste ! Orange Bank, La Banque Postale + La Poste Mobile , Vodafone + Softbank ...

Ils ne vont rien révolutionner seulement racheter un gros mammouth et en profiter
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 28/11/2020 à 10:42
Citation Envoyé par Jiji66 Voir le message
C'est aux peuples de reprendre ce droit ; même si il est très imparfait, le Bitcoin est un excellent exemple de souveraineté populaire.
La "souveraineté populaire"?

Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas lire comme connerie!

Depuis quand une société privée américaine comme Facebook est une émanation de la "souveraineté populaire"?

Il va de la Libra comme des autres crypto-monnaies, elles sont toujours créées et gérées par des organisations tenues par de parfaits inconnus auto-proclamés quand ce n'est pas par des gens qui veulent rester anonymes. L'évolution de leurs valeurs dépend des activités de gros acteurs tout aussi anonymes qui manipulent ces "monnaies" d'autant plus facilement qu'elles ne reposent sur aucune activité économique réelle.

Pour information, les monnaies classiques sont organisées par des états, qui a part quelques républiques bananières, sont eux une émanation de la "souveraineté populaire"!
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